profiterole

profiterole [ prɔfitrɔl ] n. f.

• XVI^e « petit profit », puis « pâte cuite sous la cendre »; dimin. de profit

♦ Petit chou rempli d'une préparation sucrée (crème, glace, etc.) ou salée (fromage). — (1935) Au plur. Profiteroles (au chocolat), fourrées de glace à la vanille et nappées d'une sauce au chocolat chaude.

● profiterole nom féminin (de profit) Petit chou fourré soit d'une préparation salée, soit de crème pâtissière ou de glace à la vanille et nappé, alors, d'une sauce au chocolat chaude.

⇒PROFITEROLE, subst. fém.

GASTRONOMIE

A. —Petit chou ou petit pain farci de salé, garniture de gibier, etc. (Dict. XIX^e et XX^es.).

B. —Au plur. ,,Dessert à base de petits choux souvent fourrés de crème glacée et accompagnés d'une sauce au chocolat`` (CLÉM. Alim. 1978). Dites-moi si la petite demoiselle aime les pigeons aux petits pois et les profiterolles (A. FRANCE, Bonnard, 1881, p.442).

Prononc. et Orth.:[]. MARTINET-WALTER 1973 [-], [-] (à rapprocher de la graph. -térole ds GATTEL 1841). Att. ds Ac. 1935. FRANCE, loc. cit.: profiterolle. Étymol. et Hist. 1. 1542 la Profiterolle des indulgences «petit profit, gratification» (RABELAIS, Pantagruel, éd. V. L. Saulnier, p.38, var. 78); 2. 1549 «pâte cuite sous la cendre» (EST.); 1690 «petit pain évidé, farci de béatilles et cuit en potage» (FUR.); 1881 «sorte de petit chou rempli d'une préparation sucrée» (FRANCE, loc. cit.). Dér. de profit; suff. dimin. -erole, v. -ole.

profiterole [pʀɔfitʀɔl] n. f.

ÉTYM. 1549; var. -erolle, -erelle, d'abord « petit profit, gratification » (1532, Rabelais), puis « pâte cuite sous la cendre »; de profit, et dimin. -erole.

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♦ Cuisine.

1 Vx. Petit pain évidé et farci, cuit en potage.

2 Mod. Chou rempli d'une préparation sucrée (crème, etc.) ou salée (purée, fromage…) et servant de garniture (à un gâteau, une pièce de boucherie, de gibier).

♦ N. f. pl. (1935, Académie). Choux fourrés de glace à la vanille et nappés d'une sauce au chocolat chaude.

Encyclopédie Universelle. 2012.